Le secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun (SGPRC) a rencontré une délégation de huit évêques du Conseil permanent de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC), le 13 août 2025 au palais de l’Unité à Yaoundé, dans le cadre des consultations en soutien à la participation du président Paul Biya à la prochaine élection.
En accueillant les évêques du Conseil permanent au nom du chef de l’État, Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence de la république du Cameroun, a apprécié le fait que les prélats aient accepté cette rencontre. En évoquant la délicatesse du moment que vivent les citoyens camerounais à l’approche des élections, Ferdinand Ngoh Ngoh a exprimé son souhait que les prélats jouent un rôle important afin d’assurer la paix avant, pendant et après les élections. Il a rassuré les évêques que l’administration s’engage à organiser des élections transparentes, tout en souhaitant que les partis politiques présentent leurs programmes, bloquent la voie à toute forme de discours de haine et privilégient la paix. En insistant sur l’importance de la paix, le secrétaire général de la présidence de la république du Cameroun a par la suite présenté un bilan élogieux des grands projets déjà réalisés par le chef de l’État.
En réponse au discours de Ferdinant Ngoh Ngoh, Mgr Andrew Nkea Fuanya, archevêque de Bamenda, a formulé la joie des évêques de cette rencontre. Le président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun a souligné qu’il était indispensable de travailler pour tous, de travailler pour la paix, la réconciliation et la prospérité au Cameroun. «Notre message principal est qu’il faut continuer à prier, à éviter la violence», a déclaré l’archevêque de Bamenda. Le clergé catholique désire que l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 au Cameroun se déroule dans la paix, la stabilité et l’unité. Mgr Andrew Nkea Fuanya a rappelé la qualité des relations qui existent entre le Cameroun et l’État du Vatican depuis l’indépendance du pays. Celles-ci ont pris une nouvelle dimension depuis la signature en janvier 2014 de l’accord-cadre sur le statut de l’Église catholique au Cameroun. C’est au nom de cette parfaite relation que le prélat appelle à éviter la violence avant, pendant et après l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. «Nous ne voulons pas que notre pays tombe encore dans cette violence qui a été vécue par les populations du Nord-ouest et du Sud-ouest», a-t-il rappelé.
Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence de la république du Cameroun, a rassuré les évêques la détermination du président Paul Biya à voir cette élection se dérouler avec la participation massive des citoyens dans un climat sain, sauf et transparent. Mgr Andrew Nkea Fuanya a réitéré le vœu des évêques d’avoir des cadres de concertation plus réguliers avec les autorités de l’État. À la fin de la concertation, l’archevêque de Bamenda a précisé que l’Église n’est pas partisane, que les prêtres et les évêques ne s’engagent pas pour un parti politique. Mais que l’Église, partageant les joies et les espoirs du peuple, se doit de s’intéresser à ce que le peuple vit.